SERVICE PUBLIC FEDERAL MOBILITE ET TRANSPORTS

Transport aérien

Licences de vol et Immatriculations

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votre lettre du : 26/10/2004

vos références:        

nos références:  LIC/PEL/JDC/29.10.2004

annexes:                 

votre personne de contact:

J. DE COCK

Chef du Service des Licences

02/2063236

 

 

Monsieur C. DE VRIES

Président Belgian ULM Federation

Rue Jean Volders, 164

1420 – BRAINE L’ALLEUD

 

 

                                                                   Bruxelles, le 5 novembre 2004

 

 

 

Objet : Examens pour les pilotes d’ULM.

Votre lettre du 26 octobre 2004

 

 

 

 

Monsieur le Président,

 

J’ai bien reçu votre lettre du 26 octobre 2004 relative aux examens théoriques de réglementation aéronautique en vue de l’obtention de l’autorisation de pilotage de ULM/DPM.

 

L’introduction d’un nouveau système, comme ICARUS pour les examens théoriques pour les licences de vol, entraîne inévitablement un certain nombre de problèmes liés à sa nouveauté. C’est pour cette raison que les résultats des examens ne sont pas communiqués immédiatement aux candidats mais bien envoyés par la poste après un contrôle complémentaire. L’objectif n’est certainement pas de pénaliser les candidats de par les imperfections du système durant sa période de rodage.

 

Par ailleurs je ne peux adhérer à votre allégation selon laquelle les questions d’examen relatives aux matières que vous avez énumérées n’auraient aucun rapport avec l’ULM. Vous n’êtes pas sans savoir, en tant que président de la Fédération, que les appareils utilisés, les prestations, la complexité et l’équipement ont fortement évolué au cours des dernières années. Les vols vers l’étranger, l’utilisation de la radio et les plans de vol ne sont plus exceptionnels. Une connaissance approfondie de l’espace aérien et des procédures et règlements qui s’y appliquent est donc essentielle à l’utilisation  des aéronefs ultra-légers motorisés.

 

J’attire votre attention sur le fait que les ULM’s évoluent dans le même espace aérien que les autres aéronefs et que par conséquent il est essentiel sur le plan de la sécurité que les pilotes aient connaissance des limitations qui en découlent. A cet égard, ils doivent, pour reprendre vos exemples, connaître la signification des signaux lumineux envoyés par les avions et savoir dans quel espace aérien les vols acrobatiques en avion sont permis.

 

Je constate qu’un certain nombre de moniteurs sur le terrain partagent notre préoccupation. En effet, on peut déduire cela du fait que les sujets que vous discutez sont souvent repris dans les programmes de la formation  qui est actuellement dispensée.

 

Comme conclusion principale découlant de ce qui précède, j’estime qu’il serait utile que la Direction générale Transport aérien émette un énoncé détaillé de la matière à étudier pour la réglementation de sorte que tous les intéressés sachent clairement quelle est la matière qui doit être connue pour l’examen. A ce sujet, l’avis entre autres des examinateurs sera demandé en temps voulu.

 

Les arrêtés relatifs aux conditions médicales des classes 1 et 2 seront adaptés en fonction des dispositions médicales modifiées dans le JAR-FCL. A cette occasion, les conditions pour la classe 3 seront fixées.

 

Enfin, j’apprends que vous avez envoyé, en tant que Président de la Fédération, votre lettre du 26 octobre 2004 par e-mail à vos membres. Auriez-vous l’amabilité d’envoyer cette réponse à vos membres par e-mail également afin qu’ils soient aussi informés à ce sujet.

 

Je vous prie d ‘agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée.

 

Le Directeur général,

 

 

E. VAN NUFFEL

 

 

 


 

Réponse de la Fédé.

 

 


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