ICAO Language Proficiency
Suite à de graves accidents d’aviation dont une des causes démontrées est un problème de communication, l’OACI a établi depuis le 5 mars 2003 des exigences en matière linguistique, dont tout pilote doit faire la preuve de ses connaissances, dans un délai de 5 ans. Soit à partir du 5 mars 2008. Le niveau de connaissance dépend du type de licence.
Pour ce qui concerne le pilote privé (PPL), le degré de connaissance exigé est du niveau 4.
Lors de la réunion de coordination de décembre 2007, entre la DGTA et l’Aéro Club Royal de Belgique (avec le représentant de ses fédérations), la DGTA a annoncé la préparation d’un AR, traduisant dans la législation belge les exigences de l’OACI.
Voici en bref les différents éléments que contient le projet d’AR pour ce qui concerne l’aviation sportive et récréative :
a) Application pour avions et hélicoptères (PPL). L’AR N’est donc Pas d’application pour les pilotes de ballons, planeurs et ULM
b) Terme de validité 3 ans
c) L’examen est à passer auprès d’un centre agréé par la DGTA
d) Les titulaires d’une licence radio qui ont présenté leur examen en anglais, bénéficient des « grandfather rights » (une forme d’exemption temporaire), pour la période de validité de leur licence.
ATTENTION ! Bien qu’en principe, un pilote ULM n’a pas besoin de radio, certains, afin d’obtenir l’autorisation de traverser des espaces contrôlés, se sont équipés de radio et ont passé leur licence radio comme un PPL. Pour ceux là, les points b), c) et d) s’appliquent.
En effet, questionné à cet égard, la réponse de la DGTA a été très claire : sans le cachet « English » sur la licence, son titulaire ne peut pas entretenir le contact avec le contrôle aérien.
Vice-Président ACRB
