POCEDURE D’EXAMEN
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Formation d’élève pilote ULM
La formation a pour objectif de former
les élèves à voler à vue (VFR) en toute sécurité.
La formation pratique comprendra les
phases suivantes : pilotage élémentaire, vol de précision, phases de vol
particulières, vol solo, navigation et préparation à l’examen. La liste
en annexe servira de ligne directrice à l’instructeur. Une attention
particulière sera portée à l’atterrissage en toute sécurité sur les
terrains ULM belges, aux exercices de navigation et à la simulation
d’atterrissage d’urgence.
Les progrès de l’élève seront de
préférence consignés sous la forme d’une fiche de formation individuelle
conservée par l’élève.
La formation sera dispensée sur un ULM ou
DPM immatriculé en Belgique, par un ou plusieurs instructeur(s) choisi(s)
par l’élève.
L’instructeur ne proposera le candidat à
l’examen que lorsqu’il estimera celui-ci prêt.
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Formation d’instructeur ULM
A terme, les examinateurs ont
l’intention de développer une formation pour les moniteurs et leur
accompagnement.
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Epreuve théorique
L’examinateur fait passer l’examen
théorique (à l’exception de l’épreuve portant sur la législation et
réglementation aériennes) par écrit sous la forme de 30 questions à
choix multiples, à puiser dans un set de questions composé par le
collège d’examinateurs. La durée de l’examen est limitée à une heure.
Le set de questions contient au minimum
300 questions à choix multiples qui sont portées à la connaissance des
élèves. Les questions couvrent l’ensemble de la matière.
Le candidat réussit l’examen s’il obtient
70% des points dans chacune des trois matières.
L’examen est donné en français,
néerlandais ou allemand, selon le choix du candidat.
Chaque bonne réponse donne droit à un
point.
Toute fraude ou tentative de fraude
pendant l’examen entraînera l’annulation de cette épreuve.
Dans le cas où le candidat ne réussirait
pas dans toutes les matières, l’examinateur prendra la décision de
refaire passer un examen au candidat à une autre date, ou de le
soumettre à une épreuve orale complémentaire. Lors de ce nouvel examen,
le candidat sera testé sur la(es) matière(s) qu’il n’a pas encore
réussie(s).
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Epreuve pratique
Lors de l’épreuve pratique, le candidat
démontrera les connaissances et compétences qu’il a acquises, telles que
décrites dans l'annexe 2 de l’arrêté royal du 25 mai 1999 établissant
les conditions particulières imposées à l’autorisation de vol sur
appareils ultralégers motorisés.
Le candidat :
L’examinateur :
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Est
habilité à prendre les commandes de l’appareil ultraléger motorisé
(ULM ou DPM) utilisé pour lépreuve pratique
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N’est ni
le conjoint, ni parent ou apparenté au candidat jusqu’au 4e
degré
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Aura collecté, avant le début de
l’épreuve pratique, toutes les informations pertinentes relatives à
la formation du candidat auprès de son instructeur
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Aura vérifié, avant le début de
l’épreuve pratique, la validité des documents de bord obligatoires
de l’ULM ou DPM, y compris celle de l’assurance
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S’assure
que le candidat est en possession de son carnet de vol et du carnet
de bord de l’appareil et que ceux-ci sont dûment complétés
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S’assure
que la sécurité de l’appareil et de ses occupants ne sera pas mise
en danger
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Juge en
âme et conscience
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S’efforce de créer une atmosphère
agréable, dépourvue de stress, pendant toute la durée de l’examen.
L’examen :
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A lieu de préférence sur le terrain
habituellement fréquenté par le candidat ; en toute objectivité et dans
des conditions garantissant le déroulement normal de l’examen ;
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Vise à juger
des connaissances et capacités du candidat
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Comprend un briefing, l’épreuve
proprement dite, l’évaluation du candidat, un débriefing et la rédaction
d’un rapport d’examen. Chacune de ces étapes se déroule à l’endroit
approprié
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Le débriefing
se déroule si possible en la présence de l’instructeur du candidat
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Est signé par
l’examinateur dans le carnet de vol du candidat.
Le vol en campagne :
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Comprend la navigation et l’intégration
dans le circuit d’un aérodrome ou d’un terrain ULM étranger au terrain
habituel, suivi d’une approche avec remise des gaz, et un atterrissage
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Comprend une
simulation de panne de moteur
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Se déroule avec la carte aérienne LOW AIR
de l’ING la plus récente et le compas de bord magnétique, mais sans
autre moyen de navigation ;
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Est précédé
par l’explication orale de la préparation du vol par le candidat.
L’examinateur peut proposer d'accompagner
le candidat à bord de l'ULM, mais il doit agir comme si le candidat
était le seul membre d’équipage.
L’évaluation de cet exercice de
navigation est repris dans le rapport d’examen.
Moyennant l' accord de la Direction
générale du transport aérien, l’atterrissage se fait à moins de 30
mètres d’une cible avec le moteur au ralenti et à partir d’une hauteur
de 300 mètres AGL au lieu de 200 mètres.
Au cas où le candidat ne réussit pas
l’épreuve pratique :
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L’épreuve
est reportée à une autre date, pour la partie que le candidat n’a pas
réussie. Aucune limite du nombre de repêchages n’est fixée
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Le rapport d’examen mentionnera
succinctement la(es) raison(s) d’échec ainsi que les commentaires
éventuels du candidat pendant le débriefing.
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L’examinateur
aidera le candidat au repêchage en lui prodiguant ses conseils ; une
formation complémentaire le cas échéant.
5. Rémunération
Les examinateurs réclament une rémunération
uniforme, payée par le candidat à l’examinateur pour passer l’examen en vue
de l’obtention d’une autorisation de vol ULM ou DPM.
Pour accord :
Wavre, le 23 mars 2006
Le collège des examinateurs
(voir aussi la Circulaire CIR/LIC-08, cliquer ici)
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